L’homéopathie est une pratique médicale alternative qui consiste à soigner le patient par une substance diluée. Elle est utilisée en France pour traiter de nombreuses maladies.
Avec un médecin homéopathe
Les consultations en homéopathie se font auprès d’un médecin homéopathe. Ce dernier s’intéresse principalement à son patient par une écoute attentive. Il lui soumet également un interrogatoire complet pour lui prescrire le traitement adéquat.
Jusqu’en 2019, l’homéopathie bénéficiait d’un remboursement à hauteur de 30 % de la part de l’Assurance Maladie. Depuis le 1er janvier 2020, suite à la décision de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ce taux a diminué et est maintenant de 15 %. À partir du 1er janvier 2021, le recours à cette pratique ne sera plus remboursé.
Les raisons pour lesquelles l’homéopathie ne sera plus remboursée
Si l’homéopathie ne bénéficie plus de remboursement, c’est surtout à cause de l’efficacité des médicaments homéopathiques qui est jugée insuffisante. La Haute Autorité de Santé (HAS) a réalisé plusieurs études dont la plupart n’ont pas pu démontrer les bénéfices de cette pratique médicale. En effet, les résultats obtenus par l’utilisation de cette médecine alternative ne sont pas prouvés scientifiquement.
Le déremboursement de l’homéopathie a aussi pour but de réduire le coût des soins. En effet, seuls les médicaments efficaces sont remboursés.
Comme les médicaments homéopathiques sont considérés comme inutiles, l’objectif du déremboursement est aussi de moins les consommer. De plus, selon la ministre, les adeptes de cette discipline ont tendance à la combiner avec d’autres médicaments et soins.
Le remboursement intermédiaire de 15 % correspond à une transition selon toujours Agnès Buzyn. Cela permet d’habituer les adeptes de cette pratique à cette mesure. Les industriels auront aussi le temps de s’organiser jusqu’à ce que le déremboursement soit vraiment en place dès 2021.