Qu’était le festival du handicap positif ?

Qu’était le festival du handicap positif ?

Philippe Croizon est à l’origine du festival du handicap positif. Il a toujours agi au quotidien pour transmettre l’idée que chacun possède en soi la force de revivre après un choc, l’espoir de s’approprier sa vie, au final dépasser son handicap et « vivre avec ». C’est ce que Philippe appelle « le handicap positif ». Quoi de mieux que les exemples réussis pour inspirer tout individu qui ne parvient pas à se dire « Je peux aussi ». Quoi de mieux que la parole et l’image pour déclencher l’espoir. Nous considérons en effet le Festival Croiz’y comme un média pour que parviennent dans l’esprit des personnes en difficulté et leur entourage des images, des mots susceptibles de déclencher une réaction qui permettra de croquer la vie à pleines dents.

Conseils pour réaliser son court métrage « fait maison »

Des professionnels apporteront leur expertise tout au long du Festival Croiz’y, et vous conseilleront sur la réalisation d’un court métrage, sur la réalisation d’un reportage, l’écriture, la narration, la prise d’images, etc… .

Un forum technique dédié est également à votre disposition … ici.

En attendant, voici quelques éléments de base glanés sur la toile pour vous permettre de démarrer votre aventure cinématographique dans de bonnes conditions.

Que faut-il pour réaliser un court métrage ?

1.         Définir le scénario

L’écriture du scénario est une étape très importante dans la réalisation d’un film. Le but du scénario est de décrire avec un petit texte, tout ce qui va être filmé c’est à dire ce que l’on verra et ce qui sera entendu dans le futur film. Il s’agit de définir au moment de l’écriture de ce scénario, l’histoire, les événements, les dialogues, les différents lieux et les décors, les costumes, les déplacements des personnages, les différentes rencontres… autrement dit tout ce qu’il va se passer pendant ces quelques minutes.

2.         Définir les différents lieux de tournage

Le choix de ces lieux doit se faire en lien avec les indications données par le scénario. Il faut cependant penser à certains éléments avant de choisir les lieux définitifs de tournage :

– l’éclairage : Celui-ci est très important. Attention à l’exposition, à l’orientation du soleil pour éviter les contres jour ou encore les ombres qui ne sont pas beaux à l’écran.

-Les passants: Les lieux choisis peuvent être publics et donc des personnes extérieures au tournage peuvent se retrouvées filmées sans le vouloir.

– Les autorisations : Pour le lieu de tournage, il peut en falloir une que ce soit un lieu public ou privé. Il faut donc demander l’autorisation de pouvoir filmer dans le lieu privé au propriétaire, si c’est un lieu public, demander au maire.

Pour les figurants et les acteurs, il faut leur demander l’autorisation avant de les filmer. Ceci s’appelle le droit à l’image. L’idéal est de leur faire signer un papier pour confirmer cette autorisation.

3.         Définir les acteurs

En général, pour choisir ses acteurs, on réalise un casting. Les personnes présentes lors du casting jouent une scène du film, avec les dialogues. A la fin de ce casting, on choisit les personnes qui correspondent le mieux aux critères des personnages décidés auparavant dans le scénario. Celles-ci deviennent alors les acteurs du futur film.

Le tournage

Après avoir écrit l’histoire, choisi ses acteurs et défini les différents lieux du film, il faut commencer le tournage.  Celui-ci se déroule suivant les lieux. Autrement dit, toutes les scènes dans un même lieu sont tournées à la suite, puis on change de lieu, et on tourne toutes les scènes de celui-ci et ainsi de suite. Le tournage ne se fait donc pas dans l’ordre chronologique de l’histoire mais par rapport au décor. Cette façon de procéder évite de faire revenir toute l’équipe de tournage plusieurs fois dans le même lieu. Toutes les séquences filmées seront remises en ordre au moment du montage pour former l’histoire.

Ce qui est également important dans cette étape du tournage est de réaliser plusieurs fois les mêmes scènes. Toutes ne sont pas forcément bonnes du premier coup. Parfois le son n’est pas bon, il n’y a pas assez de lumière ou encore une personne est passée dans le champ sans que vous nela remarquiez. Ilne faut pas hésiter à faire plusieurs prises de la même scène, multiplier les prises de vues etc.

Il ne faut pas hésiter non plus à varier les angles de vues et les plans, afin que le film ne soit pas trop monotone. Pour cela, il existe différentes outils de tournage :

  • le placement de la caméra
  • les valeurs de plans
  • le mouvement de la caméra

1.         La position de la caméra

Il existe plusieurs façons de positionner sa caméra, la position définit le cadre/champ. Le cadre/champ est tout ce que l’on peut voir parla caméra. Lors d’un mouvement de zoom il se réduit, lors du dézoom il s’agrandit.

Le hors champ :

C’est tout ce qui est en dehors du cadre autrement dit que l’on ne voit pas à la caméra mais que le spectateur peut s’imaginer.

Le champ, contre champ :

Ce procédé permet de passer d’un personnage à l’autre de façon rapide. Par exemple lors d’un dialogue, le champ/contre champ permet au spectateur de voir les personnages parler l’un après l’autre à l’écran.

La plongée et contre plongée :

Ceci veut dire que la caméra filme du dessus. Elle est située au-dessus du personnage ou de l’objet que l’on veut filmer. A l’inverse, la contre plongée permet de filmer le personnage ou l’objet par-dessous. La caméra est donc située plus bas que ce que l’on veut filmer.

2.         Les valeurs de plans :

Un plan est une prise de vues sans interruption. Il ne dure généralement que quelques secondes.

Plusieurs valeurs de plans existent pour rendre le film plus vivant :

  • Le plan d’ensemble

Celui-ci montre la totalité des décors et des personnages qui s’y trouve. Il permet en général d’introduire l’histoire car il présente tous les éléments qui apparaitront par la suite.

  • Le plan moyen

Le but de celui-ci est de montrer le personnage des pieds à la tête. Cela permet d’attirer l’attention du spectateur sur un des personnages ou un groupe en particulier.

  • Le plan américain

Dans celui-ci, on peut voir le personnage des genoux àla tête. Il permet de se rapprocher un peu plus du personnage pour permettre au spectateur de mieux voir ses attitudes…

  • Le plan rapproché

Il montre le personnage de la poitrine àla tête. Il crée un effet d’intimité en empêchant le spectateur de voir les éléments qui se trouvent autour du personnage.

  • Le gros plan et le très gros plan

Le gros plan ne montre qu’une partie de l’objet ou du personnage sur laquelle on veut attirer l’attention du spectateur par exemple le visage du personnage.

Le très gros plan montre un détail en particulier par exemple l’œil ou la bouche du personnage pour accentuer l’importance de ce détail.

3.         Les mouvements de caméra

Le mouvement panoramique : Pour réaliser un mouvement panoramique, la caméra pivote sur un axe fixe, horizontal ou vertical, comme une tête qui ferait le mouvement pour dire «oui» ou «non». Ce mouvement permet de montrer tous les éléments d’une scène ou encore de suivre les mouvements du personnage sur une courte distance.

Le mouvement travelling : Le travelling est un mouvement de caméra qui permet de suivre quelque chose en mouvement sur une plus grande distance que le mouvement panoramique. Par exemple la caméra suit le personnage entrain de courir, cela donne au spectateur l’impression qu’il se trouve derrière le personnage. Ce mouvement permet de filmer soit de côté, soit de face, soit de dos. Il peut se faire soit caméra à l’épaule, soit depuis un véhicule, soit depuis une grue, soit à l’aide d’un chariot (appelé ‘dolly’) manipulé sur des rails.

Le montage

1.         Le montage des images

Le montage permet de mettre à la suite toutes les scènes tournées pour créer l’histoire. On sélectionne les meilleures scènes tournées et on les assemble dans l’ordre du scénario. On obtient alors ce qui s’appelle un « first cut ». Ce qui signifie que toutes les scènes sont à la suite et dans le bon ordre mais il reste encore à travailler les raccords, mettre les musiques, entre chacune autrement dit, tout ce qui va rendre le film plus agréable à regarder.

Une fois ce travail réalisé, on obtient une version finale du film qui s’appelle le « final cut ».

2.         Le montage du son

Pendant le tournage, différents sons ont été enregistrés en même temps que les images. Cependant le son et les images sont travaillés séparément. Ce qui permet de pouvoir rajouter une musique sur une image si l’on veut ou encore il est possible d’enregistrer un dialogue à nouveau, dans un studio par exemple, pour le rendre plus agréable à entendre. Il est également possible de rajouter des bruitages. Ceux-ci seront enregistrés après avoir tourné toutes les scènes.

Attention à l’utilisation des musiques connues et déjà existantes dans les courts métrages. Il faut, pour pouvoir les utiliser, une autorisation dela SACEM. C’est l’organisme qui possède les droits d’utilisation de ces musiques.

Certaines musiques sont libres de droits, c’est-à-dire que le compositeur autorise l’utilisation de son œuvre.